Voilà enfin (ou pas) le prochain chapitre des aventures de Laï!
Je vous laisse lire ^^
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Chapitre 14: Club de Duel
Quelques jours étaient passés depuis ma visite chez Hagrid et une excitation générale se fit sentir chez les élèves. On m'avait dit qu'un club de duel avait été ouvert pour se défendre contre les événements actuels. J'avais la curiosité de savoir qui faisait le cours. peut-être Flitwick.
C'était avec une certaine appréhension que je me rendis au club de duel, à huit heures. Je vis le trio arriver en même temps que moi devant une estrade au centre de la Grande Salle. Nous nous saluâmes.
- Coucou! Vous venez pour le club de duel?
- Salut Laï. Oui, et je me demande qui sera notre professeur. J'ai entendu dire que Flitwick était un champion de duel dans sa jeunesse.
Je sentis quand même une petite bouffée de fierté à l'entente du nom de mon directeur.
Harry grogna avec un regard noir vers l'estrade. Je regardai dans la même direction et je ne pus m'empêcher de lâcher tout haut.
- Oh non! Pas lui!
Heureusement, seuls Harry, Ron et Hermione semblaient avoir entendus. Celle-ci me gratifia d'un regard noir tandis que les garçons pouffaient de rire.
Lockhart, vêtu d'une robe violette, accompagné de Snape, se trouvaient sur l'estrade. Le cupcake myrtilles appela notre attention.
- Tout le monde me voit et m'entend? Très bien, le professeur Dumbledore...
Je me désintéressai très vite de son discours et je me concentrai à regarder Snape, le regarder avec un regard à tuer n'importe quelle chose existante dans cet univers. J'entendis juste le dernier bout discours.
- Votre maître des potions sera toujours en état de vous faire cours quand j'en aurai fini avec lui. Aucun danger!
Je devrais me faire du souci pour Lockhart, vu le regard noir de Snape. Mais je m'en fichais de ce qui pouvait arriver à ce dandy, tant qu'il ne se faisait pas tuer. Volontairement, bien sûr.
Les professeurs se mirent face à face et se saluèrent à leur manière. Des moulinets ridicules d'un côté et un signe de tête agacé de l'autre. Je pouffai de rire.
*Voilà comment il a vaincu la mort: il l'a fait mourir de rire avec son salut de combat! Haha!*
Lockhart compta jusqu'à trois et ce fut Snape qui prononça une formule en premier.
- Expelliarmus!
Lockhart fut soulevé du sol et s'écrasa contre le mur. Je me mis à rire et je reçu a nouveau un regard noir d'Hermione qui demanda si il était pas blessé.
Lockhart se releva en félicitant Snape et en se vantant sur ses soi-disant compétences. Les professeurs firent des groupes de deux pour s'entraîner sur l'Expelliarmus. Snape me mit avec Pansy Parkinson. La chienne de Drago qui me détestait. Soi-disant que je lui piquais son "Dray chéri".
*Pff... Jalouse.*
Nous nous mîmes face à face et nous saluâmes rapidement avant de nous mettre en position de combat.
Ce fut Parkinson qui lança le sort en premier.
- Expelliarmus!
- Protego!
Pour la première fois, mon bouclier para le sort en une explosion d'étoiles bleues. Cet événement déconcentra mon adversaire et j'en profitai pour lancer à mon tour le sort de désarmement. Elle ne para pas et sa baguette lui échappa des mains. Celle-ci fonça sur moi en hurlant des mots incompréhensibles. je me contentai de l'éviter. Elle m'agaça rapidement à me poursuivre dans tous les sens pour me tuer ou je ne sais quoi. je voyais des élèves fatigués, au sol ou encore entrain de se battre.
*Bon, on va tenter ce sort, si ça marche pas, tant pis.*
Je me mis à courir rapidement vers le fond de la salle tout en me concentrant sur le sort. Je me retournai sur Parkison qui fonçait en ma direction. je levai ma baguette.
- Impedimenta! Criai-je vers elle.
Un petit jet sorti de ma baguette et les pieds de Parkinson furent bloqué.
- Yes! Criai-je encore de bonheur.
Malheureusement, le sort s'interrompit très vite et Parkinson me mit un coup de poing dans la mâchoire. Je reculai en me mettant mes mains devant le bas de mon visage. J'avais mal et un liquide âcre se promenait dans ma bouche. Je le crachai et Snape s'approcha de nous à grande allure avec un regard froid.
- Miss Parkinson, puis-je savoir pourquoi vous lui avait donné un coup de poing et fracassé sa mâchoire?
Celle-ci se tourna vers son directeur de maison et tenta de lui expliquer que je l'avais, apparemment, provoqué. Il la fit taire d'un geste de main.
- Que c'est touchant, Miss, mais faux. Miss Menoud vous a battu dans les règles de l'art. Elle vous a désarmé et c'est vous que je vois frapper avec vos poings. Pour une sang-pur, je vous pensais au-dessus de ces pratiques moldus. Répliqua-il avec dédain.
Il s'approcha de moi, prit ma mâchoire entre ses longs doigts et examina avec attention.
- Allez à l'infirmerie Miss. Vous viendrez après dans mon bureau pour vos potions de cet après-midi.
J'hochai la tête, crachai une dernière fois le sang et je partis vers l'infirmerie.
Après une bonne discussion avec Pomfresh sur ma mâchoire et le fait que les élèves, de nos jours, étaient violents, je sortis réparée. Parkinson m'avait presque brisé l'os mais, heureusement, il était juste fracturé. Je descendis dans les cachots en chantonnant des aires de dessins animés à tue-tête. Jusqu'à ce je tombai sur Parkinson qui sortait du bureau de Snape avec une tête déconfite. Elle tourna la tête et elle me vis.
- Alors, l'étrangère. Comment va ta mâchoire? Me demanda-elle avec un sourire satisfait.
- Salut Parkinson. Très bien mais je peux pas en dire autant pour toi, tu es livide.
- Non! C'est ma couleur de peau! De toute façon, Drago préfère les filles de sa maison, sang-pure et brune.
Elle renifla d'un air supérieur.
- Je suis aussi brune et franchement, si tu crois que je veux te voler Drago...
-Mais tu veux me le piquer!
- Je préfèrerais sortir avec Snape qu'avec Drago. C'est juste un ami, ok?
Elle resta plantée sur place, la bouche ouverte. J'avais dit une nouvelle bêtise. Mais je l'assumai totalement.
- Alors, on a perdu son venin Parkinson? Ou plutôt ses aboiements? Demandai-je narquoise.
- Demande plutôt à Potter pour le venin. Va-t-en, garce! Cria-t-elle, folle de rage.
J'haussai les sourcils.
*Elle m'a traitée de garce? Si je suis une garce, alors elle est une chienne de premier ordre.*
J'allais répliquer quand la porte du bureau de Snape s'ouvrit à la volée sur un professeur de mauvaise humeur. Il gratifia à chacune, un regard noir. Il s'attarda sur Parkinson.
- Miss Parkinson. Un avertissement ne vous suffit pas? Très bien, je vous colle toutes les deux le dernier jour avant les vacances à 19 heures dans ma salle de classe. Miss Menoud, venez.
Nous nous tirâmes la langue comme des gamines avant de partir chacune de notre côté. Je refermai la porte du bureau et je me dirigeai vers ma potion.
- Plus qu'un tour dans le sens des aiguilles...
Je terminai le tour et j'observai la mixture.
- Term..
BOUF!
Une petite explosion se fit devant mon visage et me réduit à un rôle de ramoneuse, tant mon visage était noir.
- Hum, elle est terminé mais raté. Dit Snape dans mon dos.
- Je l'avais remarqué, merci. Répliquai-je avec amertume.
- Vous l'avez laissé reposer trop longtemps.
- Ben tiens, tout ça à cause de celle-là. Elle m'avais bloqué le passage. Et en plus, elle m'a insulté.
- Je l'ai entendu. Mais vous avez aussi mentionné quelque chose d'assez gênant pour ma part.
- Sachez que je l'assume pleinement.
Il eut un petit moment de silence. Je continuai.
- Puis-je vous demander quelque chose?
- Allez-y Laï.
- Pourriez-vous s'il vous plait, déplacer l'heure de colle au jour juste avant?
*Attends, il vient de m'appeler Laï, là?*
Il ne répondit pas tout de suite. Je me tournai vers lui, détachant mon regarde de ma potion.
- Pourquoi je ferais ça?
- Parce que les colles durent deux à trois heures avec vous et j'ai cours d'observation astronomique à 21 heures jusqu'à minuit et j'ai avant le cours avec vous. Je vais pas pouvoir manger et arriver à l'heure au cours.
Je lui fis mon regard le plus implorant en joignant mes mains sous mon menton. Il croisa les bras.
- Non.
*C'est catégorique, précis et net.*
- Pourquoi?! Demandai-je.
- Je ne changerai pas l'horaire pour vous faire plaisir. Je vais dire au professeur Sinistra que vous arriverez en retard à son cours. Maintenant, rangez-moi ce bazar!
Je me mordis la lèvre inférieure de frustration.
- Arrêtez de vous mordre la lèvre!
- Oui professeur...
J'entrepris de ranger mon chaudron et de le nettoyer, ainsi que la table et les ustensiles. J'avais terminé de passer l'éponge et je surpris Snape me fixer d'un regard intense. Nos regards se croisèrent et je fus la première à rompre le contact avec un peu de rouge sur les joues. Je rangeai rapidement l'éponge, je rassemblai mon sac et je me dirigeai vers la porte.
- Comment va votre mâchoire, Laï?
- Euh, elle va très bien. Merci de vous inquiéter pour moi.
- Je refuse qu'un seul élève vous fasse du mal. Peu importe la maison.
Le rouge teinta à nouveau mes joues.
- ... Merci. Parkinson m'a parlé d'Harry et de venin juste avant. Pourquoi a-t-elle dit ça?
Il relève la tête de ses copies remplies de rouge.
- Vous n'êtes pas au courant? Potter a montré un nouveau talent: celui de parler Fourchelang, la langue des serpents. Au club de duel.
- Hein? Lui, fourchelang? Pourquoi faut-il toujours que je loupe les trucs intéressants? Autre chose?
- Oui, un élève de Poufsouffle à été pétrifié ainsi que Sir Nicholas.
J'écarquillai les yeux. J'avais la tête d'E.T. l'extraterrestre.
- HEIN?! Quel élève de Poufsouffle?! Et un fantôme?! Hurlai-je sans gêne.
- Je ne suis pas sourd, Laïcifitra. Mr Finch-Fletchey et le fantôme retrouvé étendu l'un à côté de l'autre. Et Potter à leur côté.
*Justin? Pétrifié? Quelle horreur!*
- Merci de jouer les magazines d'actualité, professeur. Mais je ne crois pas Harry capable de tuer quelqu'un. Merci encore et bonne soirée.
- Bonne soirée Laï.
Je m'inclinai rapidement et je sortis du bureau pour rejoindre mon dortoir.
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Et comme je suis gentille, je vous met directement le suivant!
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Chapitre 15: Une colle sale
18 décembreLe dernier jour avant les vacances Noël! Enfin! J'étais aussi excitée que les autres de pouvoir me reposer de tout ces incidents survenus. Il n'y avait qu'une seule ombre à mon tableau, la colle de Snape que je devais faire avec Parkinson. Je ne pensais franchement pas que la salle tiendrait le coup avec nous deux à l'intérieur.
Le soir arriva et toute la salle commune des Serdaigle parla des prévisions des vacances.
- Je vais aller skier en France! Dit fièrement Anthony.
- Moi, je vais à la plage, dans l'hémisphère sud. Répliqua Terry avec arrogance.
Les deux se bagarrèrent pendant que Michael, Padma et moi parlâmes à côté. Celle-ci se tourna vers moi.
- Tu comptes faire quoi pendant les vacances, Laï?
- Rester à Poudlard et m'ennuyer. Oh oui, j'ai encore une colle ce soir.
Terry arrêta son mouvement net et me fixa, l'air ahuri.
- Qui t'a donné une colle, le dernier jour?
- Snape. Avec Parkinson. Dis-je, dépitée.
Terry et les autres avaient l'air d'avoir pitié de moi en me regardant comme des chiens battus.
- Arrêtez, je veux pas votre pitié. On va de toute façon seulement nettoyer des chaudrons.
Je regardai l'horloge et je constatai que je devais y aller. Je me levai, saluai mes amis et je sortis avec mon sac.
J'avais croisé en chemin, le trio Gryffy qui se dirigeaient, probablement, vers les toilettes de Mimi.
J'arrivai à l'entrée des cachots, il faisait sombre. Comme toujours. Je descendis avec prudence et je rejoignis l'entrée de la salle de classe. J'avais à peu près cinq minutes d'avance. Je me fis deux couettes sur les côtés de ma tête.
Les cinq minutes passèrent et je toquai à la porte. J'entendis un "entrez" et, ben, j'entrai dans la salle.
Je vis Snape debout, devant son bureau, les bras croisés sur son torse. Je me mis à imaginer ce qu'il pouvait y avoir sous ces couches de vêtements avant de subitement changer de pensée en voyant son regard. Parkinson arriva, ferma la porte et il commença à parler.
- Bien. Vous savez pourquoi vous êtes là?
Parkinson et moi nous fusillâmes du regard, avant de répondre à l'affirmative.
- Miss Parkinson, vous allez nettoyer les chaudrons et les bocaux sur les étagères. Tandis que vous, Miss Menoud, vous nettoyez la pièce de fond en comble.
Je vis Parkinson s'affaisser et je m'inclinai avant de déposer ma baguette sur le bureau. Je pris le plumeau à poussières et je commençai par les étagères.
- Parkinson, tu peux m'aider à enlever les bocaux, s'il te plait?
Celle-ci me jeta un regard mauvais avant de m'aider. Nous déposâmes les bocaux sur les bureaux des élèves. Je la remerciai rapidement.
- T'as pas à me remercier. Siffla-t-elle.
- Cela s'appelle la politesse. Parce que c'est gentil de m'avoir aidé.
Je commençai à nettoyer le bas. Il y avait tellement de poussières que je me demandai quand ça avait été nettoyé pour la dernière fois. Je toussotai légèrement tandis que j'entendis des "beurk" venant de Parkinson.
Je montai d'étage en étage en chantonnant et je tombai sur plusieurs petites toiles d'araignées. Je tremblai légèrement avant de me donner le courage de continuer. Je terminai enfin le sommet et je regardai la tonne de poussière sur le plumeau et ainsi que les trois petites araignées qui se promenaient dessus. Je pris un air terrifié et je les tins le plus loin possible de moi.
- Y a pas de fenêtres, ici?! Demandai-je en tremblant.
- Si. Juste derrière moi. Répondit Snape.
Je me dirigeai doucement vers la fenêtre, je l'ouvris et je frappai le plumeau contre le mur extérieur en criant.
- Allez-vous en! Fichues araignées! Mourez!
Je jetai un nouveau coup d'œil et le plumeau était propre.
* Bon, le reste de la pièce. C'est que de la pierre, ça devrait aller vite pour la poussière.*
Je me dirigeai vers la porte, sous deux regards surpris. Je leur fis un sourire avant de mettre au travail.
- We will rock you... Chantonnai-je tout bas en faisant quelque pas de danse.
Je nettoyai la pièce à une vitesse rapide. Parkinson avait fait un peu moins de la moitié des bocaux quand j'eus fini de dépoussiérer. Je posai le plumeau propre sur le bureau.
- Je passe le balai pour le sol ou je mouille?
Celui-ci m'offrit un regard de surprise totale. Qu'est-ce j'avais encore dit de travers? J'entendis Parkinson pouffer de rire derrière moi.
- Pardon Miss? Demanda-t-il avant de se pincer l'arête du nez.
- Ben, passer le balai ou nettoyer le sol avec de l'eau?
- Voilà qui est compréhensible. Nous ne parlons pas suisse, Miss.
Je poussai un long soupir. Il eut l'intelligence de me dire de nettoyer avec l'eau. Il fit apparaître un seau, un balai et un produit nettoyant. Je pris le seau dans mes mains mais Parkinson hurla :
- Menoud! Repose-moi ces bocaux à leur place!
- C'est pas mon boulot et une demande polie n'a jamais tué quelqu'un. J'aurais pu t'aider mais... J'ai plus envie.
Je posai le seau sur un bureau du fond et je me mis à réfléchir sur comment j'allais m'y prendre. Où commencer pour ne pas me retrouver dans un coin pourri d'où je ne pourrais plus sortir? J'aurais pu me concentrer tranquillement si une fille hystérique, stupide et parano, ne me hurlait pas dans les oreilles.
Je soupirai et je jetai un regard noir à la Snape à la fille en question.
- Tu veux bien arrêter de hurler 5 secondes? T'es barbante.
Elle secoua la tête avec un air dédaigneux.
- Tu m'aides d'abord. APRES, peut-être, je te laisserais nettoyer le sol pendant que je rentrerai dans ma salle commune.
Je haussai un sourcil et je regardai la cinquantaine de chaudrons sales, posés au fond de la pièce.
- Et ça va se nettoyer tout seul, tous ces chaudrons qu'on t'a confié? Dis-je en les pointant du pouce.
- C'est pas mon boulot.
- Si, Miss Parkinson. Je vois que vous n'écoutez pas mieux les instructions ici qu'en cours.
Je souris face à la mine pâle de ma camarade de colle.
- Allez, je vais t'aider pour les bocaux. Parce que je suis trop gentille.
Je pris les premiers qui me passaient sous les mains et je les posai dans l'ordre alphabétique. Parkinson fit de même aux endroits que je lui indiquais avec mon index.
Nous terminâmes enfin de ranger les bocaux et je me mis à frotter les dalles de pierre avec le balai mouillé. Je le passai partout où je le pouvais et je me retrouvai devant la porte de la salle.
- C'est fini. Enfin. Reste plus qu'à attendre.
J'attendis 10 minutes en fixant Snape du regard. Je posai mon pied sur une dalle, maintenant, sèche. Je pris le seau, le balai et le produit et je les posai à côté du bureau.
- J'ai terminé professeur. Puis-je y aller?
Il hocha la tête et me rendit ma baguette. Je m'inclinai et je me dirigeai vers la porte.
- Tu vas pas t'en tirer comme ça. Prends ça!
Je sentis quelque chose m'atteindre la tête. Je tournai vivement la tête en direction de Parkinson et je touchai l'endroit où avait eu l'impact. C'était gluant et vert foncé. De la crasse des chaudrons. Il y en avait sur toute une couette et sur le sol. Je rageai.
- Mais t'es débile ou quoi? Je viens juste de nettoyer et tu salis à nouveau! T'as rien dans le crâne à part les fesses de Malefoy!
Celle-ci devint rouge de colère et se jeta sur moi, de la crasse sur les mains et elle essaya de me frapper. Elle me plaqua surtout toute la crasse sur le visage et je reculai le plus possible, malgré ma visibilité réduite.
- IL SUFFIT!
Je vis un masse noire se tenir devant moi. Je me nettoyai le visage, du moins, la bouche, les nez et les yeux.
- MISS PARKINSON! VOUS ALLEZ ARRÊTER VOTRE CIRQUE IMMÉDIATEMENT! VOUS ME RANGEREZ TOUTE CETTE SALETÉ JUSQU'À CE QUE ÇA BRILLE!
Il hurla comme un dément. Je vis Parkinson presque en larmes devant ce flot de rage. J'avais presque de la compassion. Il commença à se calmer et continua.
- Vous vous excusez à Miss Menoud. Maintenant.
Je me demandai si elle oserait lui tenir tête ou si elle se soumettrait à dire ces trois mots.
- Je n'ai pas à m'excuser, professeur. Dit-elle.
* Elle lui tient tête! Elle est folle ou bien?*
- Vous osez encore me tenir tête? Je n'ai pas le choix. J'enlève trente points à Serpentard! Et croyez bien que ça ne me plait pas.
Ma mâchoire tomba. Trente points? Pour ça? Et à sa propre maison? Je remarquai la même expression chez Parkinson. Ce n'était pas courant, ça. Snape nous regarda tour à tour.
- Arrêtez d'imiter les poissons du lac. Et allez vous laver, Miss Menoud, vous êtes en retard.
Mon cerveau fit un tilt au mot "retard".
*Le cours! Merde!*
Je pris mon sac et je partis à la vitesse de la lumière en direction de la tour d'observation.
J'arrivai au sommet, essoufflée, sale et morte de faim. Le professeur Sinistra regarda en ma direction et poussa un petit cri.
- Miss Menoud. Qu'est-ce que c'est que cette tenue? Vous vous êtes promenée dans la Forêt Interdite? Et en plus, vous avez un retard de près d'une demi-heure!
Je repris mon souffle, sous les regards hilares de mes camarades de maison, et je répondis :
- Professeur, je viens d'une colle avec le professeur Snape. Il était sensé vous avoir mis au courant de mon retard inévitable. Quant à mon état, j'ai eu un accrochage avec l'autre élève en colle avec moi.
Elle soupira et me dit de sortir mes affaires et de rattraper le travail. Je m'assis à côté d'un Terry mort de rire intérieurement.
- Passe-moi ton travail, s'il te plait. Pour être au même niveau que toi.
Il me le passa en pouffant de rire. Je lui tirai la langue. Localiser et dessiner les constellations. J'étais assez forte pour les trouver mais pas pour les dessiner. Le reste du cours se passa en silence, dans le froid de l'hiver. Lorsque minuit frappa, nous rentrâmes dans notre salle commune. Je racontai ma colle dans les couloirs et je provoquai les fous rire, les indignations à propos de Parkinson et le choc que Snape ait enlevé des points à sa maison.
Je montai dans la chambre avec Padma et je fonçai à la douche, enlever toute cette saleté. Une fois fait, je me couchai à côté de Sakura et je regardai les flocons tomber dehors. Mon estomac gronda très fort. Je grimaçai. J'avais faim. Très faim.
*Demain, je mange comme pas permis.*
Je m'endormis sur cette pensée.[/i]