Caroline Smith
Je promenais dans les couloirs, la tête vide. J'avais qu'une envie: trouver un endroit pour entendre des sons différents que des paroles sans sens.
Je passai de couloirs en couloirs, de portes en portes. Et d'impasses en impasses. je passai plusieurs fois devant un mur nu sans m'en rendre compte.
Quand je passai pour la troisième fois, le mur nu se transforma sous mes yeux. Il devint une porte en bois massive. Poussée par la curiosité habituelle, je me mis à quelques centimètres d'elle et je la poussais. Il y avait qu'une pièce vide, blanche.
Je posai un pied à l'intérieur que la pièce changea. Un paysage de toundra glacé et une petite chute de neige arriva. J'en fus ébahis. Au centre se trouva plusieurs objets.
- Des instruments! Soufflai-je, heureuse.
Il y avait un luth, un clavecin, une vièle à archet, une lyre, une cithare, des flûtes, un orgue et même un tambourin. J'étais heureuse.
J'effleurais les instruments et la vièle me tiqua. Je la pris et essaya toutes les cordes. Elles furent harmonieuses. Je fermai les yeux et bougea l'arc sur les cordes.
Les notes passèrent des aigus aux graves, elles furent harmonieuse malgré quelques notes disgracieuses. La neige tomba tout doucement et le vent souleva mes cheveux dans ce paysage gelé. Je tournais autour de moi, faisait des pas de danse sur la musique.
J'entendais pas les bruits de l'extérieur, je n'avais pas fermé la porte et les notes sortirent et se répandirent dans les couloirs.


The power of Truth!